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Pourquoi est-il si difficile d'arrêter le fromage?

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Pourquoi est-il si difficile d'arrêter le fromage? Empty Pourquoi est-il si difficile d'arrêter le fromage?

Message par Admin Jeu 1 Mai - 20:18

Pourquoi est-il difficile d’arrêter le fromage ?

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Si cela peut rassurer les végétariens en transition, ce n’est pas tant de leur faute s’ils ne parviennent à se passer de fromage… mais celle du fromage lui-même ! C’est ce que les Dr. Lisle et Goldhamer appellent le ‘Pleasure Trap’ / Piège du Plaisir.

En effet, le fromage ferait partie des aliments les plus addictifs qui soient. Quand on parle d’addiction, on pense souvent à la cocaïne, l’alcool ou encore le tabac… Et pourtant, les drogues les plus répandues ne sont pas celles que l’on croit : viande, chocolat, sucre et fromage sont celles auxquelles nous sommes le plus dépendant au quotidien, et si nous sommes aveugles à ce caractère addictif, c’est parce que nous en mangeons tout le temps : l’addiction est en permanence satisfaite.

Mettons que vous vous leviez au beau milieu de la nuit, stressé, vous n’arrivez pas à dormir, vous n’avez qu’une idée fixe : manger. Et pas n’importe quoi : vous avez souvent des cravings pour des bâtons de carotte la nuit ? De la salade verte ? Non plus ?.. Des endives, peut-être ? Toujours pas ?.. Très bien, et si je dis : chocolat ou fromage ? Vous savez, un bon fromage bien fondu, coulant, crémeux, sur des pâtes encore fumantes… Ok, vous voyez que, s’il est difficile d’être accro à la mâche ou au brocoli, on peut l’être sans hésiter à la crème glacée au coulis triple chocolat ou à une pizza géante aux quatre fromages.

Ceci n’est pas étonnant. Selon le Comité américain des Médecins pour une Médecine Responsable (PCRM), le fromage est addictif, au même titre que le tabac ou l’héroïne. En 1981, une étude menée par les Wellcome Research Laboratories a découvert que le lait contiendrait de la morphine. Plus précisément, il contient de la caséine, une protéine qui se divise durant la digestion et génère des opiacées (un type de substance contenu dans l’opium ou ayant un effet similaire), les casomorphines. Selon le PCRM, l’une d’entre elles posséderait un dixième du pouvoir analgésique de la morphine. Remis dans son contexte, cela se comprend : ces substances, contenues dans le lait maternel, ont un effet relaxant et réconfortant pour le nourrisson, et pour conséquence l’attachement du bébé à la tétée.



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A forte dose, comme c’est le cas pour le fromage (un verre de lait contient 6 g. de caséine, soit 3 à 5 fois plus pour le fromage), ces substances ont un effet d’addiction bien supérieur. Il n’est donc pas étonnant que l’on ait du mal à se passer de fromage ! La dépendance n’est pas seulement psychologique ou culturelle, mais physiologique. Le PCRM cite même des tests au naloxone, un médicament bloquant les effets de la morphine et utilisé pour le sevrage des drogues dures, au cours desquels les participants traités perdent leur envie de fromage.

D’ailleurs, le fromage contiendrait également une substance chimique similaire aux amphétamines, la phényléthylamine, un stimulant physique et psychique qui donne l’illusion de supprimer la fatigue. La consommation d’amphétamines est ponctuée de ‘descentes’ qui induisent un état de découragement ou de dépression. Notons que cette substance est également contenue dans la viande…

Un remède ?..

Se sevrer ! On dit souvent que, pour devenir végétarien ou végétalien, il faut y aller progressivement… Il y a de la prudence là-dedans, mais replaçons les choses dans leur contexte : si un alcoolique ou un toxicomane se rend en centre de désintoxication, va-t-on lui conseiller d’y aller ‘modérément’ et de ‘boire moins’ ? Non, on le privera totalement de ces substances, ce qui engendrera alors un état de manque temporaire, mais permettra à terme à l’organisme de perdre toute dépendance physiologique. Pour l’alcool, il suffit de 7 jours ; pour la nicotine, entre 15 et 21 jours. Et pour le fromage ? Au minimum 3 semaines selon le PCRM ! Donc, le mieux, c’est d’arrêter assez vite et ne pas craquer pendant ce temps…

Moi, je crois que le mieux pour s’en passer sans trop souffrir, c’est de se lancer très vite dans les fromages végétaux !


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Je vous avais déjà présenté un petit fromage vite fait bien fait, ma ricotta végétale, à base de lait de soja, et c’est au tour maintenant des fromages de cajou ! Vous allez, voir, comme pour mes recettes de laits et crèmes, c’est ultra facile.

Mon but ici est de vous apprendre à faire vos propres fromages de cajou (ou d’autres oléagineux) : je vous propose donc 4 manières de les préparer, avec une infinité de variantes possibles à chaque fois, toujours pour 100 g. de noix. Il y en a pour tous les goûts !

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Recettes de fromages végétaux=> https://sphere-celeste.forumactif.org/t160-recettes-de-fromages-vegetaux#255

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